Le stress est le mal du 21ème siècle, qui n’a jamais vécu une période de stress ?

On parle de burn out, de charge mentale même de charge parentale.

Le stress est partout et n’épargne personne.

Il peut être passager et être utile, c’est l’adrénaline, le trac, qui donne des ailes et nous permet de nous dépasser.

Mais il peut aussi devenir latent, présent en permanence, niché au creux du ventre ou de la poitrine.

Le stress devient alors néfaste et dangereux. Il empêche de faire des choses, il gêne physiquement et mentalement.

Le sommeil est de moins bonne qualité, il est dur de lâcher prise.

Parfois même le stress est tellement installé qu’il se transforme en crise d’angoisse et même en anxiété généralisée.

Voilà pourquoi il est important d’agir, de mettre en place de nouvelles habitudes qui permettent de reprendre le contrôle, de ne plus se laisser submerger et d’être libéré des sensations physiques désagréables.

Mais alors comment agir ? Que faire pour calmer rapidement et surtout durablement son stress ?

S’écouter et écouter ses besoins

Quand les gênes physiques (boules à la gorge, oppressions de la poitrine, maux de ventre) deviennent régulières, il est vraiment très important de faire parler ce stress !!!!

Comment fait-on parler son stress, ça paraît complètement dingue !?!

Les manifestations physiques du stress sont des alertes. Elles veulent dire : écoute-nous, écoute-toi !

Écouter son stress c’est comprendre ce qu’il cherche à changer en vous ou autour de vous.

Pour le dire de manière très simple, ce n’est pas juste pour vous embêter que vous êtes stressé. C’est la preuve physique ou mentale que quelque chose ne va pas dans votre vie et qu’il faut qu’il y ait du changement.

Prendre conscience de ça, c’est comme dire à ce stress : « OK je vais écouter ce que tu veux me dire, je vais regarder ce que tu veux que je change, je vais AGIR ! »

Reprendre confiance en soi

Le stress, c’est de la peur, de l’appréhension qui sur du long terme devient comme je l’ai dit avant de l’angoisse ou de l’anxiété.

Il est important de comprendre que le problème à ce moment-là se situe dans nos croyances et surtout dans notre perception de nous-même.

Qu’est-ce que je me dis sur moi ? Surement, je me dis que je ne vais pas y arriver, que c’est trop difficile, qu’il y a trop de travail, que je ne sais pas faire.

En fait, à ce moment-là vous doutez de vos capacités à réussir, vous doutez de vos capacités à faire face à telle ou telle situation.

Et donc forcément c’est assez angoissant de s’imaginer ne pas réussir, oserai-je dire d’échouer ?

Et là on a le nœud du problème, en quoi est-ce grave alors de ne pas réussir ? Quelles vont être les conséquences ? Y-a-t-il un danger mortel ?

Dans la plupart des cas, non, non et non, vous ne risquez rien ou plutôt vous risquez autre chose…

Que l’on ait une mauvaise image de vous, que l’on vous juge, que l’on ne vous considère pas.

A ce moment-là il est essentiel de travailler ou retravailler votre confiance en vous !

  • Quelles sont vos qualités ?
  • Quelles sont vos plus belles réussites ?
  • Quelle image vous avez de vous-même ?

Des exercices pratico-pratiques

Bien sûr les deux premiers points demandent de la réflexion, de l’introspection, du temps aussi.

Ils demandent toujours d’être prêt à ce que les choses changent, d’être prêt à faire le deuil de certaines situations aussi.

C’est pourquoi en parallèle, il est important d’avoir une boîte à outils pour pouvoir agir quand le stress et la pression deviennent étouffant.

  • Pratiquer régulièrement la cohérence cardiaque
  • S’ancrer dans un souvenir positif dans lequel vous étiez particulièrement détendu. Revivre ce souvenir comme si vous y étiez à nouveau !
  • Se poser des questions pour arrêter de tourner en boucle : qu’est-ce qui me fait peur ? qu’est-ce que je risque réellement ? Comment je peux agir si ce qui me fait peur m’arrive vraiment ?
  • Détourner son attention et se vider la tête : courir, jouer d’un instrument de musique, faire ce qui me plaît !

Bien entendu, rien ne remplace un professionnel pour vous accompagner. En effet, ce n’est jamais facile de réussir à prendre de la distance avec soi-même sans aide extérieure.

Une chose importante à retenir : si vous ressentez des symptômes physiques, que vous avez l’impression que votre esprit cogite en permanence, n’attendez pas pour vous faire accompagner.

Je sais que le premier pas est compliqué mais ça vaut le coup, vraiment ça vaut le coup.

Se libérer de ses angoisses, de son stress, c’est vivre libre et apaisé !

Alors à très vite

Aude

A lire également

3 exercices faciles pour développer rapidement sa confiance en soi

Lutter contre l’anxiété grâce à la confiance en soi

Share Button